Les livres que j'ai aimés en 2024. Jean-Christophe Bailly, Christian Bobin, Jean Grenier, Sándor Márai, Fernando Pessoa, Ron Rash, Élisée Reclus, Lydie Salvayre...
Dans "Crépuscule", Michael Cunningham nous invite à suivre le cheminement tourmenté de Peter Harris qui l'amène à remettre en question l'ensemble de ses choix d'existence.
Guidé par cette déclaration "Je me retournerai souvent", Michel Lambert sonde les occasions ratées, les faux pas, le poids du secret et le ressac des souvenirs.
Harry Haller, le « Loup des steppes », est un être solitaire et déraciné. Exilé en ce monde, ne prenant guère part au festin de la vie, il mène l'existence d’un « suicidé ».
Avec poésie, humour et sensibilité, l’écrivaine islandaise Auður Ava Ólafsdóttir nous entraîne sur les pas égarés de Jónas Ebeneser, animé de l'intention de se suicider.
Les livres que j'ai aimés en 2021. Eva Baltasar, Nicolas Bouvier, Marcel Conche, Frédéric Gros, Franz Overbeck, Arnaldur Indridason, Michel Lambert, James Salter, Lydie Salvayre, Joël Vernet, Marguerite Yourcenar...
Peut-on saisir le souffle de l’horreur, en dessiner la figure à travers les visages de ceux qui l’ont laissé commettre ? Le roman d'Hubert Mingarelli, La Terre invisible, nous plonge en juillet 1945 dans l’Allemagne occupée.
Les livres que j'ai aimés en 2020. Étienne Bimbenet, J. M. Coetzee, Arnaldur Indridason, Pierre Loti, Hubert Mingarelli, Tommy Orange, Annie Saumont, Bernhard Schlink, Arthur Schopenhauer, Tarjei Vesaas...
Vanessa Springora ne cherche pas à étiqueter les coupables, mais à comprendre l’aveuglement et la complaisance de certains, ou encore l’abandon des autres oubliant son âge véritable.
C’est parce que, contrairement à ses congénères, il questionne sa condition d’être lent et désire avoir un nom que l’escargot va découvrir l’importance de la lenteur.
La proposition d'Alina Gurdiel à Lydie Salvayre : passer une nuit seule au musée Picasso, celui-ci exposant alors L’Homme qui marche d'Alberto Giacometti, artiste que l'écrivaine admire au plus haut point.
Kraa nous fait pénétrer dans un univers fascinant : grands espaces parcourus à travers les battements d’ailes de l’aigle Kraa et le regard de Yuma, son frère indien.
Les livres que j'ai aimés en 2019. Jean Clair, Jim Fergus, Romain Gary, Ruwen Ogien, Siegfried Lenz, Robert Pinget, Clément Rosset, Lydie Salvayre, Evelyn Waugh...
Les mots intelligents et délicats du Journal d'Hélène Berr nous font mesurer l’horreur de ces temps où l’appartenance à une communauté vouait ses membres à être impitoyablement broyés.
Avec "L'éternité n'est pas de trop", François Cheng nous offre un roman superbe et poignant qui parvient à exprimer toute la profondeur de l’amour susceptible d’unir deux êtres.
Un texte de Barbara Skarga, duquel émanent avec force l’horreur de la détention, la bêtise, le climat incessant de la délation, avec en arrière-plan ce "mécanisme monstrueux" qu'est le communisme.