Les livres que j’ai aimés en 2024
Littérature, Art
Violaine Bérot, Comme des bêtes
Roman | Libretto, 2022
128 pages
La tendresse de « l’Ours » qui s’affronte à l’étroitesse d’esprit des gens « normaux ».
Christian Bobin, L’homme qui marche
Le temps qu’il fait, 1995
40 pages
Michel Bussi, Nymphéas noirs
Roman | Pocket, 2013
504 pages
Fabrice Caro, Figurec (1re parution : 2006)
Roman | Gallimard, coll. » Folio », 2019
272 pages
L’humour noir et décalé de Fabrice Caro nous entraîne dans un univers de faux-semblants, expression de la solitude et de la paranoïa du personnage principal. Une façon aussi sans doute, poussée à l’extrême via la mise en scène d’une société de figurants, d’interroger avec malice notre part d’authenticité dans nos relations sociales, familiales et amoureuses.
Jean Grenier, Les Îles (1re parution : 1933)
Gallimard, coll. « L’imaginaire », 1977
168 pages
Sándor Márai, Un chien de caractère (1932)
Roman | Le Livre de Poche, coll. « Biblio », 2005
Traduit du hongrois par Georges Kassai et Zéno Bianu
224 pages
Fernando Pessoa, Le Banquier anarchiste (1922)
Roman | Christian Bourgois Éditeur, coll. « Satellites », 2024
Traduit du portugais par Françoise Laye
128 pages
Ron Rash, Une terre d’ombre
Roman | Points, coll. « Signatures », 2019
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez
288 pages
Lydie Salvayre, Pas pleurer
Roman | Seuil, 2014
288 pages
Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde
Roman | Éditions Métailié, 2012
Traduit de l’espagnol (Chili) par François Maspero
144 pages
« Sur cette mer sereine mais jamais calmée, sur cette bête silencieuse qui bandait ses muscles en se préparant pour l’étreinte polaire, sous les milliers d’étoiles témoins de l’éphémère et fragile existence humaine, je sus enfin que j’étais de là et que, quoi que je fasse, je porterais toujours en moi les éléments de cette paix terrible et violente, annonciatrice de tous les miracles et de toutes les catastrophes. »
Fred Vargas, Sous les vents de Neptune
Policier | Éditions J’ai Lu, 2008
448 pages
Une enquête haletante menée par le commissaire Adamsberg, entre France et Québec.
Philosophie, Éthologie
Jean-Christophe Bailly, Le parti pris des animaux
Christian Bourgois éditeur, 2013
150 pages
Élisée Reclus, À propos du végétarisme (1901)
Éditions Bartillat, 2020
128 pages
L’ouvrage rassemble La grande famille (1897) et À propos du végétarisme (1901).
« Il nous tarde de ne plus entendre les voix bêlantes des moutons, les mugissements des vaches, les grognements et les cris stridents des porcs qu’on mène à l’abattoir […]. Nous avons le souci de vivre enfin dans une cité où nous ne risquerons plus d’apercevoir des boucheries pleines de cadavres à côté des magasins de soieries ou de bijoux, en face de la pharmacie ou de l’étalage de fruits parfumés, ou de la belle librairie, ornée de gravures, de statuettes et d’œuvres d’art. » (À propos du végétarisme, p. 80-81)
Bande dessinée
José-Louis Bocquet, Jean-Luc Fromental, Antoine Aubin, Blake et Mortimer – Huit heures à Berlin
Bande dessinée | Éditions Blake et Mortimer, 2022
Scénaristes : José-Louis Bocquet, Jean-Luc Fromental – Dessinateur : Antoine Aubin
64 pages
Lomig, Au cœur des solitudes
Bande dessinée | Éditions Sarbacane, 2023
176 pages
Un album remarquable de Lomig, servi par des planches superbes, consacré au destin de John Muir et son parcours dans une nature encore intacte des terres américaines.